Et si on se prenait trop au sérieux ?
Après un certain temps à évoluer dans les énergies, nous sommes maintenant conscients que nous sommes seuls face à nous-mêmes dans ce magma énergétique.
Nous avons une machine à penser qui déclenche des émotions, qui nous génère une fréquence énergétique…
Et par les lois de l’univers qui sont magiques et pas toujours simples à comprendre, nous attirons à nous ce que nous vibrons selon la même fréquence énergétique.
Plus nous ouvrons notre esprit, plus nous portons de la conscience sur notre monde, et plus nous voyons comment nous créons.
De prises de conscience en prises de conscience, nous avons la preuve au quotidien que nous pouvons créer notre bonheur ou notre malheur en une fraction de seconde.
Pour ma part, étant dans l’accompagnement, je le vois également avec mes clients, et c’est toujours aussi bluffant.
J’en arrive aujourd’hui à une finalité, c’est que l’humain se prend trop au sérieux.
Nous sommes ici pour jouer le jeu de l’Incarnation, dans la légèreté et la confiance, mais nous sommes immergés dans un collectif qui vit dans la peur.
Alors comment arriver à se détacher de cette peur ?
Ce n’est pas toujours évident.
Tout part de soi pour revenir à soi, mais malheureusement, l’humain prend toujours en compte la matière, la cristallisation des énergies, en nourrissant le jeu de l’ego, en rejetant la responsabilité sur l’extérieur.
Ça génère ainsi de la frustration, de la colère, de l’agacement, du manque…
Ça génère le besoin de contrôler, la soif du pouvoir, la jalousie de ceux qui réussissent…
Alors que si on arrive à se lâcher la grappe, à se détacher des attentes et des résultats, à vivre léger, c’est là que les miracles arrivent.
Comme d’habitude, je n’écris pas ce que chacun doit faire, c’est à chacun de vivre ses expériences, selon sa conscience.
Je ne fais que partager mes propos, mes ressentis, mes croyances, mes expériences…
Ça n’enlève pas les soucis de ma vie, parce que je suis un être humain, et et je suis incarné dans la matière…
Mais le fait d’arriver à prendre du recul sur la vie, de rire de soi et de ce que l’on crée, permet de ne plus subir, de ne plus être spectateur, de reprendre le pouvoir.
Et plus nous prenons notre propre pouvoir, mathématiquement, moins nous laissons notre pouvoir à l’extérieur.
Et donc, moins nous avons de problèmes, moins les problèmes sont graves, et plus vite on sort des problèmes.
Prendre le pouvoir de sa vie consiste à assumer d’être fort, de vouloir satisfaire des désirs, et ça reste très spirituel, puisque ça fait partie de l’être humain.
Je fais allusion ici à l’ego spirituel qui s’immisce chez les prétendus « êtres de lumière », qui renient cette part d’eux qui demande le pouvoir et le confort, en se cachant derrière l’étiquette de spirituel.
Comme les copains, j’y suis passé par ce chemin, à croire que j’étais missionné pour éradiquer tout ce que certains qualifieraient de « mauvais », alors que ça fait partie du tout.
Qui sommes-nous, avec nos 5 % de conscience sur notre propre réalité, qui n’est qu’un fragment de l’intégralité du système vivant, pour juger ce qui est bon ou mauvais ?
Si on se contentait de vivre notre vie en nourrissant nos valeurs afin de ressentir la joie dans nos cellules à chaque instant, sans se soucier de ce qui est bien ou mal ?
La vie ne serait-elle pas plus légère ?
Je vous laisse maintenant découvrir une petite vidéo pour illustrer cet article.
J’ai fait cette vidéo avec Enzo durant nos vacances, tout en profitant de la vie, dans l’insouciance.
Stéphane Bride-Bonnot