Es-tu complice des humains tués sous les bombes ?

La question dérange. Elle heurte même. « Moi, complice ? Mais je ne tire sur personne, je ne fais pas la guerre, je ne déteste aucun peuple ! »
Et pourtant… si on élargit un peu la focale, si on ose regarder le monde avec un regard plus subtil, plus intérieur, alors une vérité moins confortable peut émerger.

Car une guerre ne commence jamais par une bombe.
Elle commence bien plus tôt : dans un jugement.

Un regard que l’on pose sur l’autre. Une pensée qui sépare : “Ils ne pensent pas comme nous”, “ils sont dangereux”, “ils sont moins bons”, “ils ont tort”…
Ce genre de pensées est peut-être quotidien, presque anodin. Il traverse les repas de famille, les réseaux sociaux, les discussions en voiture. Mais elles ont un pouvoir : celui de nourrir la division.

Et la division, c’est le début de la guerre.


Le terreau invisible de la violence

Chaque fois que nous jugeons un autre être humain, que nous le réduisons à une case, un mot, une erreur, une croyance, une origine, une appartenance politique ou religieuse… nous alimentons, à notre échelle, le climat mondial de conflit.

Cela semble exagéré ? Pourtant, toute violence collective est la somme de violences invisibles.
Un peuple ne déshumanise pas un autre du jour au lendemain. Il faut du temps, beaucoup de “petits jugements”, des mots lancés comme des pierres, des indignations sélectives, des colères justifiées, des “nous contre eux”.

Et chaque fois que nous validons intérieurement ce type de division, même en silence, même par simple approbation mentale, nous sommes complices de cette mécanique.


La guerre commence dans les pensées

Alors bien sûr, nous ne lançons pas de missiles.
Mais ne lançons-nous pas parfois des regards qui blessent ? Des phrases qui coupent ? Des soupirs qui rejettent ? Des pensées qui excluent ?

Changer le monde ne commence pas par un drapeau, un hashtag ou une signature.
Changer le monde commence par cesser de croire que l’autre est le problème.


Une autre voie : la douceur

Face à l’horreur, à l’injustice, à l’insupportable, il est tentant de se durcir. De devenir soi-même “contre”. Mais cette réaction nous piège. Elle nous enferme dans la même logique que celle que nous dénonçons.


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Alors comment agir autrement ?
Comment ne plus alimenter la guerre, même en pensées ?

La réponse tient en un mot simple : douceur.

La douceur n’est pas naïve. Elle est radicale.
Elle dit : “Je choisis de ne pas condamner. Je choisis de comprendre. Je choisis de rester humain.”


Exercice pratique : L’instant de douceur consciente

Je te propose un petit exercice simple, à faire chaque jour pendant une semaine :

  1. Choisis un moment de la journée, n’importe lequel.
  2. Prends une inspiration profonde.
  3. Pense à une personne que tu as jugée récemment. Un proche, un inconnu, un personnage public, peu importe.
  4. Respire et dis intérieurement :
    “Je choisis de ne plus te réduire à une image. Je t’accueille dans ta complexité d’être humain. Et je me libère du besoin de te juger.”
  5. Termine par cette phrase :
    “Je choisis aujourd’hui d’être un artisan de paix, dans mes pensées, mes paroles, mes actes.”

Ce geste ne fera peut-être pas les gros titres.
Mais il fera quelque chose de beaucoup plus précieux : il restera en toi, comme une graine d’humanité restaurée.


Et maintenant ?

La paix ne viendra jamais d’en haut. Elle ne tombera pas d’un traité. Elle ne jaillira pas d’un président, d’un général ou d’un prix Nobel.
La paix viendra quand des millions de petits gestes intérieurs refuseront de rejouer le théâtre de la séparation.

Alors, es-tu complice ? Peut-être.
Mais surtout : es-tu prêt à ne plus l’être ?

À ton échelle. Là où tu es. Dans ton cœur, dans tes pensées, dans tes élans.
Car c’est là que commence, ou que finit, toute guerre.


Une vidéo pour finir :

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